On dit souvent que l’amour se doit d’être simple et sans conflits majeurs. Ceci dit, la majorité d’entre nous soulevons les plus grandes passions à travers des relations charnelles inaccessibles ou carrément interdites car la perception du bonheur amoureux, le vrai, est ennuyeuse. Et oui... ! Le défi du vrai bonheur amoureux n’est pas de nourrir le désir à long terme ou de garder les voix de communication ouvertes afin de ne pas s’éloigner l’une de l’autre… Selon moi, le vrai bonheur amoureux est celui que l’on choisit librement à chaque instant, c’est celui qui nourrit notre cœur, notre corps et notre esprit (voire même notre âme!), c’est celui qui nous permet enfin de donner à l’autre ce que nous attendions de l’être aimé depuis toujours, c’est une réciprocité inespérée, une simplicité d’ÊTRE… à deux et d’être à l’écoute de SOI ET DE L’AUTRE... Mais cet amour, idéalisé, existait-il vraiment? En cela résidait toute ma désillusion amoureuse. J’avais accepté, bien malgré moi, que mon vrai bonheur amoureux n’existait peut-être pas après-tout. Ou s’il existait, je devais me reconstruire afin de pouvoir enfin donner ce que j’attendais si ardemment en retour; la confiance, l’abandon et une part de vulnérabilité… Mission gigantesque pour une femme comme moi qui avait si bien érigé les murs du détachement que maintes femmes les croyaient impossibles à franchir.
Et pourtant…
Je trouvai mon p’tit bonheur bien à moi, sans attentes, ni peurs ni doutes. Il m’attendait avec toute la légèreté que seul le bonheur véritable réussit à dégager. Un bonheur dont la confiance et l’abandon furent premiers à s’immiscer naturellement entre lui (le bonheur) et moi. Nous partageons nos élans, nos fous-rires, nos inquiétudes mais surtout nos vérités… quelles qu’elles soient! Et cette légèreté d’être que me procure mon p’tit bonheur est sans contredits... insatiable.
Je persiste par contre à penser qu’un ingrédient indispensable à cette recette amoureuse demeure la naïveté. Elle nourrit l’idéalisme nécessaire à l’amour intemporel voire même inconditionnel. Mais encore faut-il se permettre de la choisir… Ah naïveté, quand tu nous tiens!
Sachez profiter de votre propre bonheur amoureux, sinon, sachez être prêt(e)s à l’accueillir lorsqu’il se présentera car il se présentera un jour, inévitablement…!
Bon weekend!
Ally L.